Ça commence par une histoire personnelle, celle d’une quête de son identité mêlée entre l’Orient et l’Occident, entre deux cultures aux antipodes, la France et le Japon.
Yuloé représente le trait d’union, Yu-loé pour Yukari et Cloé.
Deux prénoms pour une même identité. Le début du Japon, la fin de la France. Le tout à vélo. Parce qu’on rentre toujours dans sa propre histoire avec patience.
Le projet Yuloé se décline sous deux volets :
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La porte d'à côté, qui met en images et valorise la diversité des habitats vernaculaires ;
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Voyage en Hospitalité, un projet de recherche sur le long court qui questionne les formes spatiales de l'hospitalité.
Yuloé, sur les routes de soi
Une exploration curieuse et
engagée du monde de l'habitat
Et puis, par le prisme de l’architecture, l’histoire personnelle devient plus universelle.
Les crises environnementales et sociales menacent les conditions d’habitabilité de la Terre. Le récent rapport du GIEC révèle que près de la moitié de la population humaine est désormais en situation de grande vulnérabilité.
Face à l’augmentation de ces territoires rendus inhabitables, comment penser et panser nos territoires et nos façons d’habiter aujourd’hui ?
Pour apporter une piste de réponse, je suis partie à vélo à travers 23 pays pour explorer des habitats inspirants et rencontrer leurs habitants.
Architecte franco-japonaise, je m'intéresse particulièrement aux habitats vernaculaires, qu'ils soient traditionnels ou contemporains et à la façon dont ceux-ci, pensés en interdépendance avec leur milieu, prennent soin de leur territoire.
Par une posture hybride de cyclo-baroudeuse-archi-photographe ce travail dresse le portrait en pointillé d’une architecture singulière et sensible.
25 000 km en solitaire à la rencontre de l’altérité pour mettre en lumière les singularités architecturales et les savoir-faire qui portent un impact social et écologique positif
En réalisant des portraits d’architecture et en allant interroger ses concepteur.trice.s, ses bâtisseur.euse.s et ses habitant.e.s, le projet Yuloé vise à valoriser l’architecture vernaculaire en la partageant à travers articles, expositions, conférences et livre.
Face à l’urgence environnementale, ce travail questionne positivement notre rapport aux environnements bâtis et naturels, cherchant au travers d’exemple d’habitats traditionnels et contemporains à inspirer de nouvelles façons d’habiter le monde.
Une architecte
en quête de sens
Franco-Japonaise, je m'appelle Cloé et mon deuxième prénom est Yukari.
Jeune architecte, j’explore depuis de nombreuses années la façon dont l’architecture raconte nos modes de vie. Comment nos espaces et la façon sensible dont nous les habitons parlent en profondeur de nos cultures.
Formée à l’ENSA Grenoble par le Master spécialisé Architecture, Environnement & Cultures Constructives (AE&CC), j’oriente ma pratique professionnelle et mes engagements personnels et faveur de la transition socio-écologique.
Ces dernières années, j’aurai travaillé auprès d'architectes en France, en Inde, au Cambodge, en Guadeloupe, en Nouvelle-Calédonie ou encore au Liban.
En France, je suis également engagée auprès de l'association Nebraska, qui œuvre pour le développement de la filière de construction en paille porteuse.